LEÇON 11 - 9 MAI 2020
Vachik kriyā
Comment les āsana créent du matériau de la pensée : "citta vṛtti nirodaḥ" vs "mano vṛtti nirodaḥ"
"Cette session est un approfondissement de certains points abordés précédemment. Nous avons parlé du matériau de la pensée (cf. leçon n°10) en lien avec les āsana. Comment créons-nous ce matériau dans les āsana ? En général, on exécute les āsana, on ajuste correctement le corps, le mental et le souffle. On fait alors simplement une expérience. Mais nous passons à côté de l’une des plus importantes composantes des āsana, le matériau de la pensée, sur lequel je voudrais insister aujourd’hui.
Ce matériau va au-delà de l’expérience de la quiétude, du calme, de l’équilibre, de l’équanimité, de la sublimation. Au-delà de la simple expérience, nous devons être conscients que nous générons de la matière à penser, du matériau. Et pour cela, il ne suffit pas d’ajuster correctement le corps et le souffle. Il faut introduire un kriyā, une notion tellement importante dans adhyātma. "kaya vacha manasaḥ" est toujours présent dans un acte adhyatmique. Kaya signifie corps, les parties du corps, les organes. Puis, vient "vacha" (la parole), puis manas (le mental). Donc, dans nos instructions préparatoires à l’exécution d’un āsana, nous nous attachons d’abord au corps, au mental, au souffle. Cependant, selon adhyātma, vachic kriyā est très important. Vachic kriyā veut dire "acte de parole, de langage" . D’habitude, c’est seulement les enseignants qui utilisent le langage pour donner des instructions, pas les élèves qui arrivent la plupart du temps bouche cousue et prennent le cours. Adhyātma prend en compte toutes les actions : les actions par le corps, par parole et par le mental. Adhyātma tente de classifier toutes nos activités en fonction de trois composantes : le corps, la parole et le mental. Le plus souvent, la parole n’entre donc pas en ligne de compte alors que c’est un des kriyā majeurs des āsana.
Quel est donc le lien entre les āsana et le matériau de la pensée ? Nous ne sommes pas censés prendre seulement en considération le corps, le mental et le souffle, nous devons aussi effectuer un acte de parole. De quoi s’agit-il ? Nous sommes censés être des commentateurs, lorsque nous pratiquons les āsana. Nous considérons notre rôle uniquement comme celui de l’agent ou du bénéficiaire de l’āsana. Nous bénéficions d’un état, d’un bienfait ou nous recevons un signal de douleur, si nous ne faisons pas la posture correctement. Mais, l’acte adhyatmique implique la parole, donc le commentaire. Et j’aimerais que vous développiez cette habitude.
Prenons l’exemple de Bhajadvajasana que vous pouvez pratiquement tous faire, soit au sol ou avec la chaise. Installez-vous dans la posture. Nous ne sommes donc pas uniquement censés "faire" la posture. Petit à petit, habituez-vous à commenter. Ça prendra du temps.
Prenez le temps de commenter les interactions corps-mental-souffle. Votre commentaire inclut ce que vous faites, ce fait que le corps, ce que fait le souffle, comment agit le mental. Ce commentaire est très important. C’est un processus éducatif. Dans un processus éducatif, nous devons lire et écrire. Les deux sont indispensables. Ici, nous devons commenter : noter les actions, les réponses, les résistances, la participation, la collaboration de chacun des éléments entre eux. Dans le sport, il y a des commentateurs qui font un commentaire en direct. Nous devons développer cette habitude de faire un commentaire en direct sur la posture. Que fait le corps ? Que fait le mental ? Que fait le souffle ? Qu’induit l’inspiration ? L’expiration ? Que font les sens, les membres, les organes ? Le commentaire doit effectuer une sorte de passage en revue. Donc, en Bhajadvajasana, ne le faites pas par pure volonté– quand on fait quelque chose par volonté, on en attend une récompense - bien sûr vous devez le faire avec conscience, avec sensibilité, observation.
Mais, en plus de cela et par-dessus tout, comprenez votre rôle de commentateur. Que fait le dos, que fait la colonne etc. ? Qui est-ce qui agit, comment, avec quoi et pourquoi ? Votre commentaire inclut : "Celui qui fait, celui qui est en train de faire et celui qui bénéficie de l’action". Il s’agit de voir l’articulation entre l’agent, l’instrument et le bénéficiaire, entre le corps, le mental et le souffle. Il s’agit de voir leur contribution mutuelle, de voir ce que vous faites, avec quel instrument et ce qui en résulte sur vous. Tout cela doit faire partie de votre commentaire. Vous devez lire votre propre dynamique. Vous commencez à lire ces associations corps-mental-souffle. Ce n’est pas seulement faire en faisant intervenir la sensation, la conation, la cognition. Vous devez développer cette habitude. Faites une pause si nécessaire. Vous n’êtes pas habitués à effectuer ce commentaire en continu sur vos postures.
Cultivez ce commentaire silencieux. Si rien n’échappe à votre commentaire, cela veut dire que rien n’échappe à votre observation. Le commentaire va améliorer votre observation, parce que vous allez observer pour pouvoir commenter. Alors, observez ce que fait le souffle : le processus d’inspiration, d’expiration, l’expiration normale, l’expiration profonde, l’inspiration normale, l’inspiration profonde, l’expiration aiguisée, l’inspiration aiguisée, la rétention sur l’inspiration ou la rétention sur l’expiration, uddyana Mudrā. Vous devrez inclure tout cela dans vos commentaires. Au bout d’un certain temps, vous deviendrez de meilleurs commentateurs. Vous allez cristalliser certains concepts, parce que lorsque vous avez perçu ou entendu quelque chose, vous ne pouvez pas dire qu’il n’y a pas de pensée. Lorsque vous avez senti quelque chose ou fait une expérience, vous ne pouvez pas dire que la pensée est absente.
Mais, ces pensées qui ont été générées ont besoin d’être cristallisées. Lorsque vous faites l’inventaire et le commentaire des actions, réactions, participations du corps, du mental et du souffle et de vos propres actions, réactions, de votre implication, de votre participation, tous ces facteurs seront verbalisés et vous permettront de cristalliser tous ces états et toutes ces expériences. Hélas, cette verbalisation par le commentaire "vachik kriyā" a été perdue dans le yoga ultramoderne. Le yoga de consommation ne s’intéresse qu’à la perfection du corps et du mental. Un point c’est tout. Le processus de connaissance, d’éducation est absent. Grâce au commentaire, à cette verbalisation, tous ces aspects seront cristallisés. C’est ce que l’on appelle le matériau de la pensée.
Et vous vous apercevrez que ce matériau est abondant. Dans votre Bhajadvajasana, vous pouvez commencer par le corps et commenter le processus. Quelle est la dynamique ? Quelle est l’association du corps, du mental et du souffle dans l’approche par le corps ? Ces observations seront non plus simplement accomplies, mais cristallisées. Si vous êtes dans "accomplir", vous êtes dans le "faire". Si vous commentez, vous recueillez du matériau pour la pensée.
Passez maintenant au souffle. Comment le trio corps-mental-souffle joue-t-il sur le souffle et la respiration ? Quel en est l’effet ? Qu’en est-il du mental ? Comment agit l’association corps-mental-souffle sur le mental ? Le fait de commenter donne accès à la culture du yoga. Vous devez avoir une certaine culture de la dynamique du yoga, une certaine culture de votre corps et du yoga lui-même.
Le commentaire va créer le matériau de la pensée et là où il y a le matériau de la pensée, il y a le penseur, le processus de pensée (cf. leçon n° 5) et vous pouvez alors aborder l’activité méditative. La matière première la plus importante pour l’activité méditative dans les āsana, c’est vachik kriyā . Mettez cela en pratique en Bhajadvajasana. Passez par les différentes phases de l’āsana : faire, rester, maintenir, créer l’intensité, la pénétration, la liberté, la stabilité. Suivez ces étapes : faire, apprendre, étudier, observer, expérimenter, générer un processus de pensée, analyser, synthétiser commenter, réfléchir…C’est seulement à l’aide de ces commentaires et de cette cristallisation des pensées que vous pourrez passer à l’activité méditative. Vous ne pourrez pas accéder à l’activité méditative sur la base de la seule pensée.
Le yoga populaire a totalement négligé cet aspect. On ne vous donne jamais d’instruction pour réaliser cet acte de commentateur. Vous devez devenir de bons commentateurs en yoga, vous gagnerez en éloquence et en culture du sujet du yoga. Vachik kriyā fournit un matériau considérable et facilite la pratique de la méditation. Voilà les points de notre discussion d’hier que je souhaitais développer.
Je voudrais maintenant revenir sur un autre point que nous avons abordé à la fin de la séance précédente. J’ai parlé de "citta vṛtti nirodaḥ" qui est la définition du yoga. J’ai affirmé qu’à l’état de veille, ce ne sont pas des citta vṛtti qui apparaissent. Le yoga ne les contrôle pas. Ce contrôle n’intervient pas dans le vrai yoga. J’ai affirmé hier que l’on parle de vṛtti (modulations, fluctuations) sur le plan intérieur. Toutes ces perturbations que vous connaissez : Prāmaṇa, viparyaya, vikalpa, nidra, smrti font référence à une expérience à l’état de veille. Prāmaṇa fait référence à un objet extérieur, à la connaissance issue de la cognition. Les illusions concernent aussi des objets extérieurs à nous. Il en va de même pour vikalpa (l’imagination).
Tous les exemples que l’on trouve dans les ouvrages de yoga concernent le monde extérieur et l’état de veille. Dans ce cas, si on veut contrôler le mental, le meilleur moyen c’est de rentrer dans un sommeil profond, sans rêve. Et là on peut contrôler le mental au sens de manas (mano vṛtti = les fluctuations du mental). Or, la définition du yoga n’est pas "mano vṛtti nirodaḥ", mais "citta vṛtti nirodaḥ yogaḥ". La cognition, l’imagination, la perception erronée, l’inférence, nidra (le sommeil), smrti (la mémoire)... Il s’agit là de mano vṛtti qui se situe sur le plan psychologique, psycho-mental et qui se manifeste dans le cerveau. Ce sont des fluctuations psychiques qui se produisent avant de pratiquer le yoga ou lorsqu’on ne pratique pas le yoga. Dans le yoga, il n’est pas question de contrôler ces fluctuations là. La logique est simple, voulez-vous contrôler votre mental et faire du yoga ou voulez-vous pratiquer le yoga et contrôler votre mental ? Nous, nous voulons pratiquer le yoga et ensuite contrôler notre mental. Pour nous le yoga est un moyen de contrôler le mental, mais le mental au sens de citta, le contenu mental. (* voir plus loin).
Il faut être dans le yoga, pour qu’ait lieu ce contrôle, c’est le sens de la définition des Yoga Sūtra. Le yoga parle du contrôle des vṛtti intérieurs et non extérieurs. Lorsque vous pratiquez le yoga, vous pénétrez dans un monde intérieur qui représente l’univers. C’est le microcosme, il y a le monde à l’extérieur de nous et l’univers à l’intérieur de nous. Avec le yoga, nous pénétrons dans ce monde intérieur et le contrôle exercé est unique. (*)Toutes les traductions en anglais parlent du "contrôle des fluctuations du mental", parce qu’il n’y a pas de mot pour "mind". Il serait plus juste de parler de "contenu mental". Le mental c’est le sommet de l’iceberg, tandis que le contenu mental représente la totalité du "contenu mental". Le sommet est infime. Ce n’est qu’une toute petite partie. Le mental psychologique représente ce sommet, ce n’est pas le contenu mental, qui lui est immense. "Citta vṛtti nirodaḥ" concerne l’ensemble du contenu mental.
Laissez-moi vous donner un exemple. Nous subissons de gros écarts de températures entre l’hiver et l’été. Il y a une très grosse différence entre les températures minimum en hiver et maximum en été. Selon les océanographes, si la température moyenne des océans augmentait d’un degré, nous serions tous réduits en cendres. Il n’y aurait plus de vie sur la planète. Si la moyenne diminuait d’un seul degré, le résultat serait le même. Il y aurait une glaciation, même si les océans ne gèlent pas. Toute forme de vie disparaîtrait sur terre. Une différence d’un seul petit degré de l’océan peut créer une dévastation totale. Citta est comme l’océan. Le mental est comme le terrain. Parfois, un mental en colère augmente la température, parfois, il devient glacial. L’océan ne se mettra ni à bouillir, ni à geler, mais une différence d’un seul petit degré pourra changer la planète. Citta, c’est l’océan du mental. Les hauts et les bas du mental ne provoquent pas de grandes agitations du contenu mental, mais notre mental lui peut être complètement retourné. Encore une fois, le yoga parle des fluctuations du contenu mental (Citta vṛtti nirodaḥ).
Dans notre monde intérieur, on trouve toutes sortes de vṛtti (des perturbations, des fluctuations). Il faut savoir les identifier et lorsque votre pratique de yoga évolue vers la quintessence des āsana ou du prāṇāyāma, le contrôle sur le monde intérieur devient immense. Une fois que vous avez franchi la passerelle via les āsana et le prāṇāyāma, vous pouvez contrôler les fluctuations du monde intérieur. Quelles sont ces fluctuations, ces vṛtti ? Elles sont totalement différentes. Je vais vous donner un autre exemple. Imaginons que vous soyez en colère. On peut se mettre en colère contre quelqu’un que l’on aime, contre des inconnus, des connaissances, des amis, des proches ou des étrangers. La colère va se manifester de différentes manières. Et que se passe-t-il lorsque l’on est en colère contre soi-même ? C’est juste une manifestation différente de la colère.
"Pratakṣa anumāna āgamāḥ (Y.S., I.8)". "Prāmaṇa, viparyaya, vikalpa..." (Y.S.,I.6) en référence au monde extérieur sont des manifestations ou des conséquences. Lorsque ces vṛtti apparaissent dans notre monde intérieur, c’est juste une manifestation différente.
Nous devons commencer à les repérer. Qu’est ce que prāmaṇa (la connaissance juste) ? Que signifie prāmaṇa vṛtti dans le monde intérieur. Prenons une rose, prāmana est une perception juste de la rose comme objet extérieur. Dans le monde intérieur, vous n’avez pas d’objet extérieur qui permette d’identifier ces fluctuations. Où sont prāmana, viparyaya et vikalpa dans le monde intérieur ? Où sont nidra et smrti dans le monde intérieur ? Ces citta vṛtti sont différents et même contrôlés dans le processus d’exécution des āsana. Cela va dépendre de votre maîtrise. Si vous êtes plus avancés, quelle sorte de vṛtti allez-vous contrôler ? Le yoga concerne ce type de vṛtti, pas ceux présents à l’état de veille. Parce qu’en yoga, vous êtes dans la sphère intérieure. Vous avez affaire à des objets subjectifs internes. "Vous, ce qui est vôtre, ce qui est en vous", sont les objets. "Vous, ce qui est vôtre, ce qui est en vous", sont les instruments. "Vous et ce qui est vôtre, ce qui est vous" constituent une entité subjective.
Comme pour tous les citta vṛtti extérieurs, il y a une entité objective, une entité subjective, une entité instrumentale. Les trois sont confrontées à prāmana, viparyaya, vikalpa, nidra et smrti. Dans la sphère intérieure, comprenez le caractère unique de ces entités : "Vous, ce qui est vôtre, ce qui est en vous" qui se manifestent en tant qu’objets, en tant que sujets ou en tant qu’instruments de vṛtti. C’est pourquoi nous devons nous familiariser avec ce monde des vṛtti en nous. Nous avons conscience des vṛtti à l’extérieur de nous. Nous devons avoir conscience des vṛtti à l’intérieur de nous et voir comment les contrôler en fonction de notre calibre, de notre niveau de maîtrise, de notre profondeur de pénétration. Cette notion de profondeur est très importante. S’il y a cette profondeur, le contrôle atteindra le plan intérieur, le plus profond. Sinon, il se limitera à la périphérie. Tous ces facteurs vont générer des citta vṛtti différents du contenu mental, selon que l’on prenne en compte le souffle, le corps ou le mental. Faire, rester, maintenir, entrer dans la posture et être rapidement absorbé etc. créeront des citta vṛtti différents.
A chaque phase, essayez d’identifier les vṛtti dans les différents plans (extérieurs ou intérieurs). La pratique des āsana permet le contrôle de ces vṛtti. C’est une sphère unique qui comprend l’objet, le sujet et l’instrument. C’est un matériau qui entre dans la sphère de l’objectivité, de la subjectivité et de l’instrumentalité. C’est un monde fascinant que le monde des vṛtti lorsque vous en avez franchi le seuil, une fois que vous avez franchi la porte extérieure. C’est un matériau fascinant qui permet d’analyser, de comprendre et d’enclencher un processus de pensée. Le commentaire est primordial parce qu’il vous permettra de cristalliser ce matériau et vous fournira une immense matière propice à la méditation.
Donc hier, j’ai rapidement indiqué que citta vṛtti nirodaḥ ne concernait pas les vṛtti du monde extérieur mais celui du monde intérieur. Voilà ce qu’est le yoga. C’est l’un des aspects les plus essentiels du yoga par opposition à la phase préparatoire du yoga. Si le mental est agité, perturbé, vous cherchez à le contrôle, ce qui fait partie de la phase préparatoire. Vous essayez de réguler, de gérer le mental psychologique. Tant que vous êtes là, vous n’avez pas encore atteint le seuil. Une fois que vous l’avez franchi, il y a tellement de "tiroirs" à ouvrir et chaque tiroir en contient d’autres avec des vṛtti différents. Voyez comment il faut comprendre la définition du yoga. Le contrôle du mental tourmenté n’est pas le yoga. Il y a tellement de façons de parvenir à cela comme prendre des pilules, des antalgiques, toutes sortes de médicaments. La psychiatrie utilise aussi des médicaments. Pourquoi utiliser les méthodes yogiques ? Ce n’est qu’une phase préparatoire. Le contrôle des fluctuations du mental du yoga classique est quelque chose de différent.
Je voulais donc approfondir ce sujet concernant "citta vṛtti nirodaḥ" sur lequel je suis passé rapidement hier, pour expliquer que les vṛtti sont différents dans le monde intérieur.
C’est tout pour aujourd’hui.
Je vous remercie.
Namaskar."
Remerciements
Résumé en français réalisé par Marie-Laurence CROS.
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